Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature
La FRAPNA Drôme a toujours dénoncé l’organisation de la chasse française qui échappe à la démocratie. Grâce à une législation ancienne leur donnant, pouvoir et financement, les chasseurs s’approprient la faune sauvage et la nature pour leur seul plaisir. L’impact de leur pratique est nié : prélèvement excessif sur certaines espèces en voie de disparition, prédation sans considération pour l’équilibre des écosystèmes, destruction des habitats lors des battues, circulation motorisée dans la nature et surtout insécurité pour tous les promeneurs pendant les périodes d’ouverture.
Les chasseurs disposent d’une capacité de mobilisation et d’un pouvoir d’influence : aucun responsable politique ne prend le risque de les affronter. Ils sont donc confortés dans leur position, autorisés à faire du prosélytisme dans les écoles, renforçant leur image trompeuse de gestionnaires responsables de la nature.
Il s’agit pourtant d’une petite minorité masculine vieillissante qui s’empare d’un bien commun au détriment de l’intérêt général et tente d’imposer ses valeurs archaïques, guerrières et patriarcales. La FRAPNA Drôme appelle à résister, à se rassembler, à libérer la parole de la majorité, à renforcer son argumentaire et à agir.
Depuis 1985, la FRAPNA propose d’aider ceux qui veulent faire sortir leur terrain de la chasse (procédure et pancartes mises à disposition). En 2012, l’association a publié le manifeste contre la chasse de divertissement qu’elle continue à diffuser.
La FRAPNA Drôme, bien que très minoritaire, continue à participer à la Commission départementale Chasse et Faune Sauvage, CDCFS, qui définit les plans de chasse.
L’association, au sein du collectif « Non aux chasseurs dans les écoles », refuse que les établissements scolaires fassent la promotion d’une pratique détruisant la nature.
Consultez ci-dessous le numéro 129 des Épines drômoises consacrées au Tétras lyre, cet oiseau emblématique du Vercors menacé de disparition.
Vous pouvez également retrouver un dossier actualisé sur le Tétras dans le numéro 174 des Épines drômoises.